•• once upon a time... Luke. ─ 5o%

•• un bruit énorme résonne derrière toi, tu entends des discutions dont tu ne comprends pas la moitié, des rires, parfois même des cris. doucement, tu entends ton nom, suivi d'un léger message d'encouragement incompréhensif. tu pousses doucement le rideau, les bruits s'estompent, le brouhaha devient maintenant un léger murmure. les lumières se braquent sur toi, et, d'un seul mouvement commun de tête, tout le monde te regarde.
Luke n'a pas peur. Luke a l'habitude. Luke ne stresse pour rien, jamais. car même si Luke n'est pas très doué pour les discours, son sourire ravageur et son physique plus qu'avantageux ont toujours suffit pour impressionner. alors aujourd'hui, il ne tremble pas. il n'a même pas les mains moites. il inspire tout doucement, ses yeux parcourent la pièce, et, après un bref raclement de gorge, monsieur Perry s'élance sur la piste.
« je ne suis pas James Bond. je ne suis pas le président. je ne suis pas celui qui a marché sur la lune. je suis simplement Luke Preston Perry, un jeune garçon de 21 ans et qui, ce soir, se retrouve confronté à vous. ce n'est pas simple, vous savez, de se retrouver en face de gens que vous ne connaissez pas le moins du monde. peut-être que certains d'entre-vous n'ont jamais entendu parler de moi, ni même du forum que je soutiens. et pourtant, vous êtes tout de même là pour m'écouter, ce soir. je vais tâcher de ne pas trop vous décevoir, et si possible, de ne pas trop vous ennuyer. de ce côté-là, je ne vous promets rien.
pour parler un peu de moi, je dirais que je suis une personne comme absolument toute les autres sur cette Terre. sur 6 milliards d'habitants, il a fallu que vous tombiez sur le plus banal de tous ! franchement, moi, je vous plains. mais bon, en cherchant bien, je vais surement trouver un petit quelque chose à vous raconter. tout d'abord, je suis né à Los Angeles, un certains 17 février, il y a 21 ans de cela - pardonnez-moi mes répétitions, on s'emmêle vite les pinceaux quand on parle de sois, c'est fou ! - oui, je suis californien, et j'ai comme l'impression que ça se remarque plus ou moins. beaucoup m'envie d'ailleurs cette nationalité, personnellement, ça ne m'a jamais apporté rien de plus. pour tout vous dire, je n'ai vécu là-bas que 2 courtes années, trop peu pour m'en souvenir. enfaite, mes parents ont décidés de devenir des nomades et on a déménagé à miami, pour ensuite aller à washington, charlotte, savannah, et enfin new-york. j'avoue que ça n'a pas été simple, enfant, on arrive pas à se faire d'amis et ça en devient vite insupportable. malgré tout, le pire demeure lors de mon adolescence ; tous ces changements me rendaient la vie impossible ; j'avais des amis pour quelques mois, puis je les lâchais pour m'en trouver d'autre. c'est ça aussi qui m'a empêcher d'avoir une relation stable avec une fille. j'avoue que je n'ai jamais réussi à vraiment me stabiliser ; les relations téléphoniques ne me satisfaisaient pas et je finissais toujours par me retrouver avec une autre. ne soyez pas choqué, lorsque j'ai découvert à quel point je pouvais être infidèle lorsque ma petite amie se trouvait loin de moi, j'ai tout de suite renoncé au fait d'en avoir une. et puis j'ai rencontré Paloma K. Watt. j'avoue qu'au départ, je ne suis pas tout de suite tombé sous son charme, mais elle a réussi à très vite sortir du lot. on est resté ensemble à peu prêt 8 mois, avant que mes parents décident de repartir. là, ça a été un véritable choc pour moi ; enfaite, j'avais été touché par quelque chose dont je ne soupçonnais même pas l'existence : la flèche de Cupidon ! en effet, pour la première fois de ma vie, je suis tombé amoureux. j'ai donc décidé de tenter l'aventure en l'ayant loin de moi, seulement, j'étais tellement accro à elle que j'ai fini par lui téléphoner tout les soirs. ne supportant pas la distance, on avait décidé de se voir le plus souvent possible ; à chaque vacances, on passait une semaine chez-elle, ou une chez-moi. puis dès qu'il y avait une grande fête chez-elle, ou bien chez-moi, on s'invitait toujours ; pas question de la laisser entourée de tout ces foutus buveurs de bières ! ah oui, parce que je ne vous ai pas encore dit ; je suis extrêmement jaloux.
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